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Festival d'Angoulême 2010, exposition Fabrice
Neaud (1/2)
Entrés dans le bâtiment, nous sommes
accueillis par une acrylique sur toile (1993) :
un double portrait représentant lauteur et un autre
homme, assis, de face.
Puis nous entrons dans la première pièce
de lexposition.
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Dans cette première salle, commençons
la visite par le mur de gauche. Fabrice
Neaud y a regroupé quelques planches explicitement
politiques.
Deux pages inédites (« La
rédaction de 5e du petit Christian »)
consacrées au démontage au règle de
la rhétorique homophobe de Christian Vanneste. Ces
deux pages avaient été dessinées en
2006 pour répondre à une demande de Carte
blanche du Monde. Le quotidien les avait finalement
refusées (trop
politiques, justement ?).
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Juste à côté sont exposées les
planches du récit
« Jappelle
à un octobre rouge »,
parues dans Beaux-Arts Magazine en 2003 (5 planches).
Comme toutes les autres planches de lexposition,
elles sont regroupées dans des cadres très
sobres, deux par deux, afin de reproduire leffet de
lecture dun album, avec les pages en vis-à-vis.
Ensuite les planches 5 à 9 de la partie
de louvrage Neaud,
Squarzoni, Mussat (2004) dessinée par Fabrice
Neaud. Elles montrent les débats politiques
auxquels donna lieu la création de la maison des auteurs
à Angoulême.
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Au bout de ce mur, nous voyons un dessin,
intitulé « Jakuto Qitaku » (2010),
portrait dun homme de dos, repris sur le prospectus
de lexposition.
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Puis « Les gros bras »,
planche publiée dans Bang en 2005.
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Nous arrivons alors devant un rideau qui souvre
vers une autre pièce. Il sagit de la partie « porneaud »
de lexposition, déconseillée aux plus
jeunes.
Derrière ce rideau, on trouve dans
cette salle quelques dessins et peintures plus ouvertement
sexuels.
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« Le baiser », acrylique
sur toile de 1993.
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Puis, dans cette même salle :
4 planches prévues pour la scène
« du Sergent », dans lédition
augmentée du Journal
(3), mais finalement écartées.
Les planches 155 à 162 du Journal
(4) (« mars-avril »).
Les 4 planches publiées en 2002 dans
le tome 2 de Vampires.
« Ceci nest pas une pipe
(René et Cyril) », acrylique sur toile de
1993.
« André », 3
planches.
« Mon rugbyman », 3
planches.
« Le Sergent », 2 cases
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Après cette digression, nous revenons
dans la salle principale.
Au centre de la pièce une vitrine présente
quelques objets ou documents préparatoires ayant servi
lors du dessin du récit Émile :
des peluches (dont celle qui a servi de modèle pour
la couverture dEgo comme X n° 7), une dédicace
destinée à Antoine, caricaturant celui-ci, quelques
pages de carnet, la double page des X Men reproduite dans
Émile, etc.
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Sur le mur du fond, les planches 21 à
26 dÉmile.
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Sur le mur de droite, nous découvrons 6 planches
inédites, datant de 2008, extraites dEsthétiques
des Brutes. En quelques cases, majoritairement muettes,
le récit dun magistral râteau.
La dernière page en est particulièrement
réussie...
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Certaines des planches les plus surprenantes de lexposition
soffrent ensuite à nos regards : les 5
premières planches dun récit de fiction,
intitulé les Transhumains, et 2 passages extraits
de ces planches, redessinés. Il sagit dun
récit danticipation situé dans quelques
dizaines dannées, sur fond de lutte sociale.
©Fabrice Neaud et Quadrants
Les Transhumains du titre semblent faire allusion à
une catégorie dindividus disposant de propriétés
particulières suite à des expériences
scientifiques (un thème majeur de nombreux comics
de super-héros
). La scène exposée
relate lintervention de forces dinterventions
gouvernementales pour calmer une émeute en banlieue.
Fabrice Neaud le dit lui-même :
les thèmes abordés ne seront pas forcément
très éloignés de ceux de son Journal,
mais sous une forme différente.
(On peut remarquer, en lisant le cartouche, que léditeur
de cette sérit sera Quadrants.)
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© Fabrice Neaud et Quadrants
Ces planches sont déjà anciennes mais certaines
cases ont été récemment redessinées :
les cases reprises sont exposées juste à côté
des planches plus anciennes dont elles sont issues.
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©Fabrice Neaud et Quadrants
Au niveau du dessin, certaines influences, dont lauteur
ne sest dailleurs jamais caché, apparaissent
plus nettement que dans ses récits autobiographiques :
il sagit principalement de techniques utilisées
par certains magakas (Otomo
dans Akira en premier lieu) ou dessinateurs de comics
dans les scènes daction.
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Puis les 3
planches de « Cana / Gioconda »,
compte rendu paru en 2005 dans Beaux-Arts Magazine
sur la Joconde, de Léonard de
Vinci, et les Noces de Cana, de Véronèse.
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Un texte sur le droit à limage,
avec comme illustration le passage sur « la ville
de
» extrait du volume
4 du Journal (planches 191 à 196).
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