Un premier cadre est consacré à
Raphaël Ibañez : un portrait en pleine
page et une planche (1999).
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Fabrice Neaud
donne un aperçu de son travail photographiques sur
les cathédrales gothiques (dont nous pouvons voir
quelques exemples plus anciens
sur ce site). Il prend des vues partielles (parfois
plusieurs dizaines) d'une même cathédrale et
reconstitue le monument sur ordinateur : les défauts
(échafaudages notamment) sont effacés, les
lumières égalisées, les perspectives
redressées...
Sont ainsi exposées en grand format
plusieurs photographies reconstituées de cathédrales
gothiques :
Saint-Étienne de Meaux (2006) et
Sainte Gudule de Bruxelles (2007)
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Vient ensuite un dessin de Saint Pierre dUrstaadt,
ville issue de limagination de Fabrice
Neaud (il nexclut pas dintégrer
certains aspects de cette cité dans le récit
des Transhumains
).
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Le passage « paraneaud » :
une caméra de surveillance (nous filme-t-elle ou pas ?
nous ne le saurons pas) surplombe un texte de Fabrice
Neaud à propos du droit à limage.
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Puis de nouveau, sur le mur du fond, quelques
photographies reconstituées de cathédrales gothiques :
Notre Dame dAnvers (2007), Saint Pierre
et Sainte Marie de Cologne (2007), Notre Dame de Strasbourg
(2004)
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Sur le mur de droite, un long extrait dEsthétique
des brutes (inédit bien entendu), dessiné
en 2006. Un superbe portrait dÉmile/Antoine et
18 planches contant une sortie en boîte avec Antoine,
Fabrice et une troisième personne. Encore une peinture
amusante d'un certain milieu gay et lesbien.
De façon très instructive pour
le visiteur, ces planches sont annotées au crayon,
dans les marges : lauteur y critique ou commente
ses dessins.
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La visite de cette salle se conclut par les
8 planches du récit « Matisse
Picasso » publié en 2002 dans Bang.
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Et voilà qui concluait cette passionante
exposition !
Il ne nous reste maintenant plus qu'à
patienter quelques années (?) pour découvrir
en album la suite d'Esthétique des brutes ou
des Transhumains...
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