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Lectures du JournalLe 'Journal' semble souvent mal compris. Fabrice Neaud précise en tous cas de nombreux points à son sujet. De tels éclaircissements sont notamment apportés à une lectrice lors d'une séance de dédicaces (pages 124 à 128), lors d'un entretien radiophonique entre Fabrice et un jeune dont la lecture du volume (I) semble rapide et superficielle (dans la scène fort savoureuse des pages 129 à 132) ou encore à l'occasion d'une petite mise au point sur des extrapolations hâtives dont peut souffrir le Journal (pages 195 à 200). La nature |
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Dans les pages 106 à 108, Fabrice joue avec les feuilles mortes de novembre, ce qui lui inspire de nouvelles réflexions sur la représentation...
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L'idéologie du sympa
« 'Sympa' finit donc par vouloir dire : cool, fun, modeste, ne pas se prendre la tête, léger, avoir de l'humour, être tolérant, ouvert, pas 'grave'... » Il s'agit plus ou moins des 'valeurs' imposées par le consensus mou ambiant, les codes qu'il faut respecter pour être considéré comme quelqu'un de bien. Ces normes vont le plus souvent dans le sens d'un nivellement par le bas des usages et de la réflexion, une superficialité 'assumée'. Toutefois, pour plus de détails sur 'l'idéologie du sympa' et aller au-delà des quelques lignes réductrices ci-dessus, il est préférable de se référer aux ouvrages de Renaud Camus, à son site Internet, Vaisseaux brûlés, aux interventions de Fabrice Neaud sur le forum de BDParadisio ou de la mdaBD, ou, bien entendu, au Journal... (On trouvera d'ailleurs ici une intervention de Fabrice Neaud dans laquelle il décrit avec beaucoup d'humeur l'idéologie du sympa.)
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Du réalisme à la caricatureFabrice Neaud diversifie son dessin. Il accentue parfois certains traits des personnages (comme la bouche de la fille des planches 117 à 119 pour insister sur son côté insupportable). Il va également plus loin en nous offrant les caricatures des principaux protagonistes. Nous avions d'ailleurs déjà eu des aperçus de cet aspect de son style lorsque l'auteur nous avait montré des extraits du fascicule 'Le Doumé' dans le volume III. Enfin, allant plus encore dans la stylisation, Fabrice se représente plusieurs fois, lors de ses monologues intérieurs, sous la forme d'une simple silhouette.
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Denis traité avec le réalisme auquel Fabrice
Neaud nous a habitués |
Légère accentuation de certains traits (ici la bouche) |
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Le même Denis traité de façon caricaturale |
Apparition de personnages schématiques |
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Fabrice Neaud parvient donc dans ce volume à nous offrir encore une fois un album exceptionnellement riche, beau et émouvant, approfondissant des thèmes qui lui tiennent à cur tout en renouvelant profondément son utilisation de la bande dessinée. Vivement la suite. D'autant plus que les prochains tomes devraient être également riches de surprises... |
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Toutes les images sont © Ego comme X
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