2002
4 pages
Couleurs

Fabrice Neaud dans un collectif sur les vampires ? Qui plus est dans un format 'classique' (format A4 et couleurs) ? Tout à fait et l'expérience est très intéressante.

Pour le fond : loin des habituelles histoires de vampires, Fabrice Neaud prend le sujet dans son sens figuré et reprend un de ses thèmes les plus chers : l'exploitation de l'image des autres et notamment des êtres aimés. Il affirme ainsi 'vampiriser' ceux qui l'entourent.

Pour la forme : Fabrice Neaud nous livre pour la première fois des planches en couleurs et c'est très réussi. Ces couleurs directes, assez esthétiques, figent un peu le dessin mais cela colle très bien au sujet. En effet puisque le récit traite d'images et non directement d'événements, ce côté un peu figé correspond bien.

Beaux-Arts Magazine, hors série « Qu'est-ce que la BD ? Aujourd'hui »

Janvier 2003
8 pages
« Comics history x (une brève histoire de la bande dessinée) »

Une expérience très réussie : pour un numéro hors-série de Beaux-Arts Magazine consacré à la bande dessinée, Fabrice Neaud a réalisé ce récit muet de huit pages survolant l'histoire de ce média, depuis sa préhistoire jusqu'à aujourd'hui.

Noter le rejet puis l'acceptation de la bande dessinée par ses aînées, les représentantes des autres arts.

© Beaux-Arts Magazine

Bang n°1

Hiver 2003
8 pages
« Matisse Picasso »

Fabrice Neaud nous emmène visiter l'exposition Matisse-Picasso au Centre Beaubourg. C'est l'occasion pour lui de nous donner notamment quelques avis intéressants sur l'art de ces deux génies.

© Beaux-Arts Magazine et Casterman

Été 2003
3 pages
« Outrages »

Fabrice Neaud s'attaque à quelques travers de notre société. On y retrouve certains des thèmes qui lui sont chers : Renaud Camus, l' "idéologie du sympa", etc.

Côté forme, quelques cases reprennent le style 'cartoon', voire 'schématique', utilisé dans le Journal (4).

Pour l'anecdote, on peut remarquer les boulettes faites par la rédaction dans les pourtant courtes lignes de présentation. Cela commence par Neaud orthographié Néaud. Il est écrit que « Neaud revendique les influences de Renaud Camus et Paul Léautaud », alors qu'il n'a pas lu, ou très peu, de Léautaud...

Décembre 2003
5 pages
« J'appelle à un octobre rouge »

Fabrice Neaud donne, sans détours, son avis sur nos dirigeants et fait quelques prévisions sur les années qui nous attendent. À cette occasion il nous offre quelques caricatures, notamment un excellent dessin mélangeant les portraits de Nicolas Sarkozy et de Jack Nicholson.

Janvier 2004
2 récits de 2 pages chacun

Dans cet ouvrage qui propose quelques réflexions sur la bande dessinée en les regroupant suivant six disciplines académiques traditionnelles, de la zoologie à l'histoire, Fabrice Neaud a dessiné les récits correspondant aux beaux arts et à l'histoire.

Encore une fois Fabrice Neaud renouvelle la forme de son récit : il ne s'agit plus de journal ici mais de deux récits humoristiques, s'achevant tous deux sur une chute amusante. Le dessin se fait plus caricatural, plus désinvolte.

Janvier 2004
12 pages
(auxquelles s'ajoutent 23 pages de Xavier Mussat et 3 pages de Philippe Squarzoni)

Pour les 10 ans d'Ego comme X, deux auteurs phares de cette masion d'édition, Fabrice Neaud et Xavier Mussat, se sont associés à Philippe Squarzoni, venu partager leur atelier à la Maison des auteurs, pour dessiner un album à six mains.

Depuis 2009, il est possible de lire cet album en ligne sur le site des éditions Ego comme X.

© Ego comme X

Éditeur Beaux Arts Magazine
Collection Beaux-Arts Magazine Livres
Mars 2004
10 pages

Le culte de l'image ; où se situe l'obscène ; la solitude dans notre société moderne ; le 'nettoyage' de nos centres villes ; les moyens, souvent trompeurs, de rencontrer l'autre, dans nos villes ou sur Internet... Des thèmes chers à Fabrice Neaud, qui continue de les développer dans ce récit de 10 pages.

Mars 2005 (Beaux Arts magazine, n° 249)
3 pages
Andy Warhol, l'oeuvre ultime

Ce reportage sur une exposition qui se tient au musée d'art contemporain de Lyon devrait être le premier fruit d'une collaboration régulière avec cette revue.

Avril 2005 (Beaux Arts magazine, n° 250)
3 pages
Le signe (désormais) décore

Ce reportage est, pour l'instant, le plus personnel : Fabrice Neaud n'a pas eu le droit de photographier l'exposition et doit donc se contenter d'une iconographie réduite et imposée. Il en tire quelques remarques très intéressantes sur la privatisation de l'image.

Juin 2005 (Beaux Arts magazine, n° 252)
3 pages
bernard stiegler à l'ircam

Juillet (Beaux Arts magazine n° 253)
3 pages
cana gioconda

Octobre (Beaux Arts magazine n° 256)
3 pages
jean nouvel
Fabrice Neaud visite le chantier du quai Branly avec son architecte, Jean Nouvel.

Ces reportages en trois pages constituent un 'exercice' très intéressant : comment, en si peu de place, réaliser à la fois un bon reportage et une bonne bande dessinée ? Il ne s'agit pas de relater un récit, genre traditionnellement échu à la bande dessinée, mais il ne s'agit pas non plus de coller des paquets de texte retranscrivant l'entretien à côté de deux portraits de la personne rencontrée.
Fabrice Neaud parvient à bien combiner les deux, introduisant des élémets de 'narration' (personnages très schématisés, éléments replaçant l'entretien dans son contexte) pour compléter des entretiens brefs mais instructifs.

Novembre 2010
6 pages
« La rédaction de cinquième du petit Christian »

Fabrice Neaud avait dessiné en 2006 deux pages de démontage au règle de la rhétorique homophobe de Christian Vanneste, suite à des propos que celui-ci avait tenu en 2005. Ces deux pages avaient été dessinées pour répondre à une demande de carte blanche du Monde. Le quotidien les avait finalement refusées.

Ces deux pages ont été exposées lors de l'exposition consacrée à Fabrice Neaud lors du festival d'Angoulême de 2010.

© Fabrice Neaud

Fabrice Neaud les a redessinées, en 6 pages cette fois, à l'occasion de la publication d'un hors série du Monde Diplomatique. Il y critique avec beaucoup d'humour et une férocité certaine la vacuité intellectuelle de la rhétorique homophobe du député.

© Le Monde Diplomatique